Exposition | Thérapie Familiale

EXPOSITION / JUIN 2025

Sur une invitation de Florence Reymond, 9 artistes ont été réuni•es le temps d’une exposition-thérapie ;) Dans la vitrine des Ateliers Beaux-Arts de la ville de Paris, située rue Glacière, nous avons investit l’espace avec nos formes, fantômes et figures les plus étranges et invocatrices, elles ont ainsi cohabité durant 10 jours, à la vue des passants, jouant à cache-cache avec les reflets et un miroir sans tain.



Une vitrine pet-architecture coincée entre deux bâtiments, des œuvres en pleine introspection, bienvenue en thérapie familiale !

Cette exposition se déploie dans une vitrine aux allures de cabinet de consultation. À première vue, on pourrait penser à une simple devanture, mais un détail intrigue : un film miroir sans tain troué. De l’extérieur, on devine des fragments d’œuvres, des bribes d’univers intimes, comme des éclats de confidences familiales. Cet espace hybride, aux frontières incertaines entre l’intime et le public, où la perception oscille entre visibilité et opacité invite à interroger la notion même de regard, et la manière dont les œuvres se donnent à voir — ou, au contraire, se dérobent. Approcher et scruter à travers ces interstices devient alors un geste spontané : la curiosité est non seulement encouragée, mais absolument nécessaire !


À l’intérieur, c’est le grand déballage. Les œuvres se révèlent en pleine introspection, plongées dans une thérapie collective où elles affrontent leurs névroses, leurs aspirations et leurs querelles existentielles. Ici, la famille artistique fait son coming out, avec ses secrets de fabrication et ses fragilités assumées. Les créations se répondent, se confrontent, se cajolent, comme dans une thérapie de groupe où chacun finit par trouver sa place.

Ce dispositif mi-clinique, mi-cabinet de curiosités invite à repenser le rapport entre l’œuvre et le spectateur. À l’instar d’une séance de thérapie familiale, l’expérience n’est ni complètement intime ni tout à fait publique : elle se vit entre l’intériorité des œuvres et le regard furtif du passant. On n’y voit jamais tout, mais on en perçoit assez pour éveiller l’envie de comprendre, de décoder, voire de projeter ses propres histoires.  Ce jeu de dévoilement partiel n’est pas sans rappeler les processus psychiques de la remémoration, de la reconstruction et de l’appropriation de soi.

Florence Reymond





ALINE GIRARD PARIS


STUDIO \ ARC 
5 avenue Francisco Ferrer
93 110 Pré-Saint-Gervais


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